Le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz à effet de serre (GES) dont l’abondance et la persistance en font le principal contributeur au changement climatique. Les données à long terme montrent une corrélation étroite entre l’augmentation des émissions de GES et le réchauffement climatique, soulignant l’importance de réduire les émissions humaines, notamment par la gestion des chaudières industrielles.
Combustion et émissions de CO2
Lors de la combustion de gaz naturel, le méthane (CH4) réagit avec l’oxygène (O2) pour produire du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O), comme illustré par la réaction chimique suivante :
CH4+2O2→CO2+2H2O
Cette réaction montre que la combustion du méthane libère systématiquement une molécule de CO2 pour chaque molécule de CH4 consommée. Étant donné que le gaz naturel est composé principalement de méthane, son utilisation comme combustible entraîne directement des émissions significatives de CO2.
Calcul des émissions de GES d’une chaudière
Deux méthodes principales existent pour calculer les émissions de CO2 d’une chaudière : l’une est basée sur l’utilisation d’un compteur à gaz dédié, tandis que l’autre repose sur des calculs à partir de l’efficacité de la chaudière.
Chaudières avec compteur à gaz dédié
Si la chaudière est raccordée à un compteur à gaz dédié, le calcul des émissions de CO2 est relativement simple. Il suffit de multiplier le volume de gaz naturel consommé (en mètres cubes) par un facteur de conversion standard. Le facteur utilisé est : 1,88932 kg/m³
Ainsi, pour un volume de gaz naturel consommé, les émissions de CO2 (en kg) sont calculées comme suit :
Émissions de CO2 (kg) = volume de gaz naturel (m3) x 1.88932 (kg/m3)
Chaudières sans compteur à gaz dédié
Lorsque la chaudière n’est pas raccordée à un compteur à gaz, il faut recourir à une méthode de calcul basée sur les efficacités. Ces calculs, souvent complexes, permettent de déterminer le volume de gaz naturel nécessaire pour produire une certaine quantité de vapeur.
En premier lieu, il est essentiel d’évaluer la quantité réelle de vapeur produite, tout en prenant en compte l’énergie générée par la chaudière. Ensuite, il faut calculer l’efficacité de la chaudière en utilisant la technique de la sommation des pertes d’énergie, afin de déterminer l’énergie nécessaire à l’entrée du brûleur. En utilisant le pouvoir calorifique supérieur du gaz naturel, on peut ensuite calculer la quantité de mètres cubes brûlés.
Ce calcul doit être multiplié par la quantité d’heures d’utilisation par jour et la capacité moyenne demandée, laquelle peut être estimée à partir des chartes d’utilisation ou des données disponibles sur les compteurs d’eau.
Les émissions de CO2 sont ensuite calculées en multipliant le volume estimé de gaz consommé par le facteur de conversion de 1,88932 kg/m³.
Subventions disponibles
Des subventions existent pour soutenir la réduction des émissions de GES, pouvant aller jusqu’à 125 $ par tonne de CO2 économisée sur une période de 10 ans.
Ressources supplémentaires
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